L’article : (Source : Journal le Monde)

A la COP29, un accord au goût très amer pour les pays du Sud – Les Etats présents à la conférence sur le climat à Bakou se sont engagés, dimanche, à verser 300 milliards de dollars par an pour aider les pays en développement à s’adapter au changement climatique à l’horizon 2035. Une somme bien inférieure à ce que ces derniers réclamaient.

Connaissances :

Les mécanismes de financement pour le climat

Les mécanismes de financement pour le climat sont des outils essentiels pour aider les pays, en particulier ceux en développement, à s’adapter aux effets du changement climatique. Cependant, ils ont été critiqués pour l’insuffisance des fonds alloués, comme c’est le cas de l’accord de la COP29 à Bakou. Les États participants se sont engagés à verser 300 milliards de dollars par an pour aider les pays en développement à s’adapter au changement climatique d’ici 2035 – une somme bien inférieure à ce que ces pays réclamaient.

Il existe divers mécanismes de financement du climat, notamment :

1. **Les fonds climatiques internationaux** : Ces fonds, comme le Fonds vert pour le climat, mobilisent des ressources financières des pays développés pour aider les pays en développement à atténuer les effets du changement climatique et à s’y adapter.

2. **Le financement bilatéral** : Certains pays, comme l’Allemagne et la France, proposent directement une aide financière aux pays en développement pour les soutenir dans leurs efforts d’adaptation au changement climatique.

3. **Le financement privé** : Certaines entreprises et fondations privées s’engagent également à financer des projets liés au climat.

4. **Les marchés du carbone** : Ils permettent aux pays de gagner des crédits en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre, crédits qu’ils peuvent ensuite vendre à d’autres pays ou entreprises.

5. **Les obligations vertes** : Il s’agit de prêts qui sont émis spécifiquement pour financer des projets qui ont des bénéfices environnementaux, tels que la construction de parcs éoliens ou solaires.

Cependant, même avec ces mécanismes, le financement du climat reste un défi majeur. Les coûts associés à l’adaptation au changement climatique sont estimés à des milliers de milliards de dollars, bien au-delà de ce qui est actuellement engagé.

L’écart entre les besoins financiers des pays en développement et les engagements des pays donateurs

L’écart entre les besoins financiers des pays en développement pour s’adapter et lutter contre le changement climatique et les engagements des pays donateurs est un sujet de préoccupation majeur. Cet écart, souvent appelé « fossé de financement du climat », est une réalité déplorable que les pays en développement doivent affronter.

À la COP29, par exemple, les États se sont engagés à verser 300 milliards de dollars par an aux pays en développement pour l’adaptation au changement climatique d’ici 2035. Cependant, cette somme est nettement inférieure à ce que ces pays avaient demandé.

Les pays en développement sont parmi les plus touchés par le changement climatique, malgré le fait qu’ils contribuent le moins aux émissions de gaz à effet de serre qui en sont la cause. Ils ont besoin de financements significatifs pour mettre en œuvre des mesures d’adaptation et d’atténuation, développer des infrastructures résilientes au climat et passer à des sources d’énergie renouvelables.

Cependant, les pays développés, qui sont les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre, n’ont pas réussi à fournir les niveaux de financement promis. Cela a des conséquences dramatiques pour les pays en développement, qui luttent pour financer leurs efforts d’adaptation et d’atténuation.

L’absence d’un financement adéquat signifie également que les pays en développement pourraient être forcés de choisir entre l’adaptation au changement climatique et d’autres priorités de développement, comme la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la santé et de l’éducation.

Pour combler cet écart de financement, il est nécessaire que les pays donateurs augmentent leurs contributions, que la finance privée joue un rôle plus important et que les mécanismes de financement du climat soient rendus plus efficaces et accessibles.

Les critères de distribution des fonds climatiques

La distribution des fonds climatiques est généralement basée sur plusieurs facteurs qui visent à garantir que l’argent est utilisé de manière efficace et équitable. Voici quelques-uns des critères typiques utilisés pour distribuer ces fonds :

1. **Vulnérabilité au changement climatique** : Les pays ou régions qui sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique, tels que les petits États insulaires en développement, sont souvent prioritaires pour le financement.

2. **Capacité à mettre en œuvre des projets climatiques** : Les fonds sont souvent alloués en fonction de la capacité d’un pays à concevoir et à mettre en œuvre efficacement des projets liés au climat.

3. **Niveau de pauvreté** : Les pays les moins développés, qui ont moins de ressources pour faire face au changement climatique, peuvent également être prioritaires pour le financement.

4. **Contributions nationales déterminées (NDC)** : Les engagements pris par les pays dans le cadre de l’Accord de Paris pour réduire leurs émissions et s’adapter au changement climatique peuvent également influencer l’allocation des fonds.

5. **Co-bénéfices** : Les projets qui offrent des avantages supplémentaires, tels que l’amélioration de la santé publique ou la création d’emplois, peuvent aussi être privilégiés.

Cependant, la distribution des fonds climatiques a fait l’objet de critiques. Les pays en développement soutiennent souvent que le financement n’est pas suffisamment accessible ou qu’il n’est pas réparti équitablement. De plus, l’insuffisance des fonds disponibles, comme l’indique l’engagement de 300 milliards de dollars par an pris à la COP29 (bien en-dessous des demandes des pays en développement), souligne la nécessité d’augmenter les contributions et de revoir les critères de distribution pour répondre de manière plus efficace et équitable aux défis du changement climatique.

L’impact du changement climatique sur les pays du Sud

Le changement climatique a un impact disproportionné sur les pays du Sud, ou pays en développement. Ces pays sont souvent les plus vulnérables aux effets du changement climatique, malgré le fait qu’ils contribuent le moins aux émissions globales de gaz à effet de serre. Voici quelques-unes des façons dont le changement climatique affecte ces pays :

1. **Augmentation des événements climatiques extrêmes** : Les pays du Sud sont souvent les plus touchés par les événements climatiques extrêmes, tels que les ouragans, les inondations et les sécheresses, qui sont rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.

2. **Insécurité alimentaire** : Le changement climatique peut perturber les systèmes alimentaires, en affectant la production agricole et en augmentant le risque de famine. Cela est particulièrement vrai dans les pays du Sud, où l’agriculture joue souvent un rôle économique majeur.

3. **Perturbation des moyens de subsistance** : De nombreux habitants des pays du Sud dépendent directement de leur environnement naturel pour leur subsistance, par exemple à travers l’agriculture, la pêche ou la collecte de bois. Le changement climatique peut perturber ces activités et menacer les moyens de subsistance de ces personnes.

4. **Migration forcée** : Les changements environnementaux peuvent forcer les gens à quitter leur domicile, conduisant à des déplacements de population et des crises humanitaires.

5. **Santé** : Le changement climatique peut également avoir un impact sur la santé des populations des pays du Sud, par exemple en augmentant la propagation de maladies infectieuses comme le paludisme et la dengue, ou en exacerbant les problèmes de santé liés à la chaleur et à la pollution de l’air.

Face à ces défis, les pays du Sud ont un besoin urgent de financements pour s’adapter au changement climatique et atténuer ses effets. Cependant, comme l’a montré l’accord de la COP29, les engagements financiers des pays développés sont souvent nettement inférieurs à ce qui est nécessaire.

Les actions et engagements internationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre

Les actions et engagements internationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont cruciaux pour limiter le réchauffement climatique. Ces engagements sont souvent formulés lors de rencontres internationales, comme les conférences des Parties (COP) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

L’un des engagements les plus importants est celui pris dans le cadre de l’Accord de Paris en 2015, où les pays se sont engagés à limiter l’augmentation de la température mondiale à bien en dessous de 2°C, et à s’efforcer de limiter l’augmentation à 1,5°C. Pour atteindre cet objectif, les émissions doivent être réduites de 43% d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone (c’est-à-dire zéro émission nette de gaz à effet de serre) d’ici 2050.

Pour atteindre ces objectifs, les pays ont présenté des Contributions Déterminées au niveau National (CDN), qui sont des plans détaillant comment ils prévoient de réduire leurs émissions. Cependant, les CDN actuelles ne sont pas suffisantes pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, et il est nécessaire que les pays revoient à la hausse leurs ambitions.

En plus des engagements nationaux, de nombreux autres engagements ont été pris à différents niveaux. Par exemple, certaines villes et régions se sont engagées à atteindre la neutralité carbone avant 2050. De nombreuses entreprises se sont également engagées à réduire leurs émissions, souvent en réponse à la pression des investisseurs et des consommateurs.

Cependant, malgré ces engagements, les émissions mondiales de gaz à effet de serre continuent d’augmenter, et il est nécessaire de prendre des mesures beaucoup plus ambitieuses pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.

Questions :

Pourquoi les pays du Sud estiment-ils que la somme promise est insuffisante ?

Cette question aide à comprendre les attentes des pays en développement vis-à-vis du soutien financier pour l’adaptation au changement climatique.

Quels étaient les montants financiers exactement demandés par les pays du Sud avant l’accord ?

Connaître les demandes initiales des pays du Sud permet de mesurer l’écart entre leurs attentes et l’engagement pris à la COP29.

Comment les fonds promis seront-ils distribués aux pays en développement ?

Cette question est pertinente pour comprendre le mécanisme de distribution et d’allocation des fonds, ce qui est crucial pour leur utilisation efficace.

Quelles sont les principales critiques faites à cet accord par les ONG et les activistes du climat ?

Il est important de saisir les différents points de vue sur l’accord pour évaluer sa réception globale et les éventuels points de contention.

Quels sont les engagements pris par les États pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2035 ?

Cette question permet d’explorer les engagements de réduction des émissions qui sont intrinsèquement liés à l’adaptation au changement climatique des pays en développement.

Image générée par l’IA :

(Ce post est généré par une IA basée sur ChatGPT et les scripts de N8N)

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