Depuis ma jeunesse je suis « fan » de ce morceau que je connais par cœur, pour lequel je fais des kilomètres pour l’écouter.
Maintenant avec cette période du COVID, pas de concert en 2020 et sans doute peu en 2021, ma dernière audition du Miserere remonte donc en Novembre 2019 à la Chapelle Royale du Château de Versailles sous la direction de Gaétan Jarry.
Alors parlons un peu de ce sublime morceau de Gregorio Allegri (1582–1652).
Le musicien Gregorio Allegri, prêtre et chantre-choriste professionnel dans le chœur de la chapelle Sixtine au Vatican, écrivit une œuvre sublime, le « Miserere », autour de 1638. Le Vatican, souhaitant s’en réserver l’exclusivité, en conserva le manuscrit, tout en en défendant la reproduction et l’exécution à l’extérieur de la chapelle Sixtine.
En 1770, soit près de 150 ans plus tard, le jeune Wolfgang Amadeus Mozart effectuait, en compagnie de son père, son premier périple en Europe, ils se rendirent tous deux à la Chapelle Sixtine pour y écouter l’œuvre. Le soir même, Wolfgang Amadeus Mozart couchait sur le papier, de tête, la partition du Miserere d’Allegri, œuvre à neuf voix pour deux chœurs, C’est ainsi qu’il est parvenu jusqu’à nous aujourd’hui.
Le Miserere ou Miserere mei, Deus ou Miserere d’Allegri (Aie pitié, ou Aie pitié de moi, O Dieu, en latin) est une célèbre polyphonie de type Renaissance et stile antico baroque, basée sur une simple psalmodie grégorienne. Le texte du Miserere, le psaume 50 du livre des Psaumes de la Bible, est nommé ainsi d’après son incipit. Ici, le chant est conçu pour un chœur adoptant une technique d’écriture appelée faux-bourdon. A cappella. Ce motet a été interprété pour la première fois le 12 avril 1639 dans la Chapelle Sixtine.
Voici quelques versions que j’apprécie beaucoup, je vous conseille une écoute au casque pour bien profiter des qualités des enregistrements.
En ce moment j’apprends les techniques pour diriger un orchestre (un de mes rêves) donc je travaille pas mal de partitions. Voici une version que j’ai trouvé sur le net.